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Covoiturage, autopartage… Comment s’assurer quand on consomme du collaboratif ?

Tendances Écrit par  mercredi, 31 août 2016 15:18 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Covoiturage, autopartage, échange de maison ou de services… la consommation collaborative a transformé les habitudes de consommation des Français mais elle n’est pas sans risque : comment peut-on s’assurer pour éviter les mésaventures ?

La consommation collaborative en quelques mots
La consommation collaborative englobe tous ces nouveaux modes de consommation d’un produit ou d’un bien auxquels Internet a permis de s’émanciper : covoiturage, autopartage, échange de biens… La consommation collaborative, les modes de vie collaboratifs (comme le co-working), le financement collaboratif (comme le crowdfunding) et la production contributive (comme les fablabs) forment à eux quatre l’économie collaborative.

Covoiturage et autopartage : comment s’assurer ?

Définitions
Covoiturage : Utilisation d'une même voiture particulière par plusieurs personnes effectuant le même trajet afin de partager les frais.
Autopartage : Système de mise en commun / location de voiture qui s'organise autour d'une plateforme web, afin que plusieurs personnes utilisent un même véhicule à des moments différents pour des trajets différents.

Assurance
Le covoiturage est le cas de figure le plus simple : à partir du moment où c’est le conducteur principal bénéficiaire du contrat qui conduit, son assurance auto couvre normalement le voyage. Les covoitureurs sont simplement considérés comme des passagers.
En revanche, si l’un des passagers vient à prendre le volant, il est impératif de bénéficier de la garantie prêt du volant, laquelle permettra de couvrir les éventuels sinistres. Mais attention : en cas d’accident responsable, ce sera toujours le bonus/malus du souscripteur du contrat qui sera impacté.

Bon à savoir : certaines plates-formes ont formé des partenariats avec des assureurs et proposent de souscrire des garanties supplémentaires si le contrat auto classique du conducteur ne les prévoient pas, comme la garantie prêt du volant et la garantie assistance (ex : Blablacar avec Axa.)

L’autopartage est un cas un peu plus complexe. On y distingue deux possibilités :
 Location de voiture avec intermédiaire (plate-forme web spécialisée, société de location…) : le contrat de location inclut souvent, surtout dans le cas d’une société, une assurance, même s’il s’agit rarement d’une couverture tous risques. Comme pour le covoiturage, les plates-formes web peuvent former des partenariats avec des assureurs (Ex : Drivy et Allianz.)
 Location de voiture sans intermédiaire : c’est le contrat d’assurance du propriétaire du véhicule qui interviendra alors. Il devra prendre contact avec son assureur, inscrire le conducteur supplémentaire comme conducteur secondaire et vérifier que ce cas de figure est bien pris en compte. Dans le cas contraire, le propriétaire n’aura droit à aucune indemnisation en cas de sinistre.

À noter : Dans tous les cas, il est impératif de contacter votre assureur et de lui faire part de l’utilisation de votre voiture, car il peut s’agir pour lui d’une modification des risques déclarés à la signature de votre contrat.

Echanges de services 
L’échange de services consiste à rendre un service, contre rémunération ou en échange d’un autre service, à un particulier. Il peut arriver cependant de se blesser en rendant service, c’est alors la responsabilité civile incluse dans les contrats MRH qui interviendra, sauf en cas de dommages volontaires. 

Pour en savoir plus : MerciHenri.com 











Lu 3662 fois Dernière modification le mercredi, 31 août 2016 15:27