Stratégie numérique 154

Les entreprises commencent à passer au numérique le traitement des commandes clients. Sur le terrain, les projets semblent progresser et laissent présager d’une généralisation de la dématérialisation de tous les documents de gestion.

Fabricant d’appareils de chauffage, l'entreprise Vaillant dématérialise ses quelques 130 000 commandes clients reçues chaque année. Chez Paprec, société spécialisée dans la gestion des déchets, ce sont entre 300 et 4 000 bons d’enlèvement reçus chaque mois qui subissent le même traitement. Dans ces deux cas comme dans de nombreux autres, il s’agissait d’abord de gagner en productivité par une automatisation poussée de la chaîne de traitement de la commande client. Plus largement, cette optimisation de la gestion de la commande client est un facteur clé du bon fonctionnement d’une entreprise. « Une commande saisie sans erreur et dans les délais promis, c’est un client satisfait qui paiera sa facture en temps et en heure », avance Emmanuel Olivier, directeur général d’Esker, un spécialiste de la gestion documentaire. Sur le terrain, cette dématérialisation s’inscrit parfois dans des projets plus larges, démarrant souvent par la dématérialisation des factures fournisseurs et allant jusqu’à prendre en compte l’ensemble du cycle Order To Cash. Cette expression recouvre l’ensemble des étapes, de la commande à l’encaissement en passant par le rapprochement avec la comptabilité. En réalité, la plupart des projets ne concernent souvent qu’une étape de ce cycle. « Un client appelle pour demander où en est sa commande, le directeur commercial s’inquiète. Il s’est engagé à la valider avant 17 heures. Arrivée par fax, cette dernière est en réalité dans une bannette en attente d’être envoyée dans le bon service », illustre Emmanuel Olivier. Pour remédier à cette situation, le directeur commercial devra optimiser le traitement des commandes. Dans le cas du directeur financier qui cherche sans succès à clôturer un bilan, les commandes clients étant encore dans la messagerie d’un collaborateur en déplacement, le premier projet portera d’abord sur la facturation. Dans tous les cas, la nécessité d’améliorer la gestion de la commande s’impose.


La bonne gestion des processus est indiscutablement une priorité pour les entreprises. Dans ce contexte, remarquons que la modernisation des postes de gestion de factures et des demandes d’achats est un levier majeur de performance. Nombre de sociétés la mettent en œuvre avec un objectif à triple détente : optimiser qualité de service, relation client et fonctionnement interne.

Note de la Rédaction de gpomag.fr : depuis des années la dématérialisation est un vaste sujet. Nombre de TPE ou de PME ont longtemps hésité avant de la mettre en œuvre. Mais aujourd’hui, eu égard au poids de ses atouts, elle constitue un passage obligatoire et ce d’autant plus que les progrès techniques en facilitent l’accès et la mise en œuvre.

La maturité du marché a fait évoluer les demandes et le souhait des utilisateurs

Les directions financières souhaitent désormais s’appuyer sur des solutions unifiées. Il est donc nécessaire que les professionnels du secteur prennent en compte cette donnée clé. Ils doivent proposer des solutions intégrées qui permettent de dématérialiser et d’automatiser de bout en bout les processus Purchase to Pay et factures ; et ce depuis la création de la demande d’achat jusqu’à la validation de la facture fournisseur. A priori évident, ce traitement est cependant peu répandu sur le marché, notamment pour les solutions complexes à mettre place. Le mode Cloud est ici un atout.


A présent que l’économie du pays semble montrer quelques signes d’amélioration progressive, les projets de transformation peuvent remonter dans la liste des priorités des entreprises françaises. Mais pour leurs décideurs informatiques cela sera-t-il suffisant pour déployer leurs ambitions d’innovation ?

Note de la Rédaction : Tous nos lecteurs et dirigeants d’entreprises ne sont pas des experts informatiques. Aussi, quelques termes de cette tribune seront parfois difficiles à appréhender. Leurs responsables en chargent de ces problèmes eux sauront parfaitement les comprendre et les interpréter.


> Accelya
Accelya, toujours un temps d'avance sur la facture électronique !

Poussée par la réglementation et l’administration, la dématérialisation des factures a démarré depuis des années, sans toutefois se généraliser à ce jour. L’offre logicielle et de services, désormais matures, ainsi que la nouvelle réglementation pourraient accélérer le mouvement.

La dématérialisation des factures n’est pas franchement une nouveauté. Basés sur de l’EDI - échanges de données informa­tisées - les flux de facturation entre les grandes entreprises et leurs fournisseurs les plus importants se passent de papier depuis des décennies. Une tendance qui ne s’est pas étendue à l’ensemble des entreprises et des organisations, malgré une législation acceptant la facture dématérialisée depuis 2000. Sur les deux milliards de factures générées annuellement dans le BtoB en France, seule une fraction, représentant quelques pourcents, est tout numérique à ce jour.

 

Mais la donne est en train de changer pour plusieurs raisons. Côté réglementation d’abord. La loi reconnaît toujours l’EDI et les fichiers pdf signés (un fichier au format pdf sur lequel une signature numérique a été apposée), mais nouveauté, elle accepte désormais les fichiers au même format pdf sans signature numérique. Traduction dans le droit français d’une directive européenne portant sur la facturation et la TVA, cette réglementation du Code Général des Impôts, datant d’octobre 2013, prévoit trois modes possibles pour la facture dématérialisée fiscalement. En plus des modes signés et EDI, elle accepte désormais le mode « piste d’audit ».


La mise en place d’une véritable stratégie documentaire n’est pas neutre sur l’organisation de l’entreprise. Il s’agit bien sûr de modifier des habitudes de travail. Chez Socomec, comme ailleurs, si plus personne n’imagine se passer deslogiciels de gestion de contenus, l’habitude de créer plusieurs versions de fichiers sur des serveurs perdure chez nombre de collaborateurs. Tout comme la mise en copie des emails.

Indépendamment de ce facteur, la mise en place de gestion de contenus impacte souvent l’organisation du travail. Exemple le plus simple, la mise en place d’un projet de dématérialisation du courrier modifie le service en charge de ce dernier dans un premier temps, qui ne prend plus en charge que le scan.


Plus que jamais, la banalisation du numérique impose de mieux gérer les documents et les données. Une pratique qui passe par la mise en place de solutions de gestion électronique des documents. C’est aussi l’occasion de repenser et d’améliorer l’organisation des entreprises. Quelques pistes…

Ce n’est pas un scoop en effet, la banalisation du numérique impose de mieux gérer les documents et les données sous peine de perdre des informations ou de l’efficacité. Qui n’a pas égaré un email important ou la bonne version d’un fichier Word au moment le plus inopportun. Une réalité qui s’applique aussi bien aux PME, TPE et ETI qu’aux grands groupes. L’un des volets de cette numérisation est la dématérialisation. Et là comme ailleurs, « les PME ont très souvent des besoins aussi complexes que les grands groupes », atteste Christophe Rebecchi, directeur général ReadSoft France. Si les petites structures n’avaient pas toujours les moyens financiers de s’équiper, elles peuvent depuis quelques années disposer d’outils matures techniquement et à un prix abordable, notamment grâce au mode Saas ou Cloud. « La montée en puissance des offres SaaS étend encore le marché vers la PME », ajoute Christophe Rebecchi. Des offres qui permettent de se passer de compétences techniques en interne et limitent les budgets d’investissement.


Pour lutter efficacement contre la contrefaçon en ligne, les méthodes traditionnelles ne suffisent plus. Les marques doivent envisager des méthodes ciblant le phénomène dans toute son ampleur, sur la base de nouvelles technologies au retour sur investissement avéré. Voici les pistes.

Internet, un cauchemar pour les marques

Vecteur de diffusion massif de contrefaçons, Internet est le cauchemar de nombreuses entreprises, qu’il s’agisse de produits grand public ou professionnels. Par exemple, l’industrie du luxe et de la mode, qui se retrouve dans une situation inextricable face à un phénomène redoutable et sans fin : à peine la marque est-elle parvenue à fermer un site frauduleux qu’un autre ouvre immédiatement. Chaque année dans le monde, ce sont ainsi pas moins de 350 milliards de dollars (soit plus de 250 milliards d’euros) qui sont générés par les contrefacteurs et les pirates via les canaux digitaux.



Document Imaging Solutions : Scanners Professionnels de documents, logiciels de numérisation et d'indexation, offres de services

Pour toutes les entreprises, la prise en compte des ordinateurs portables comme des smartphones et des tablettes dans la sécurisation des données s'impose. Les offres en mode Cloud sont accessibles à tous. À condition de respecter quelques points.

La mobilité des collaborateurs est largement banalisée. « En 2013, elle comprend l'utilisation de nouveaux périphériques, tablettes et smartphones, qui ont leurs propres applications mobiles », décrit Dominique Loiselet, directeur général France de Blue Coat. Corollaire de ce développement, ces applications sont potentiellement de nouvelles failles. Autre facteur de risques, un nombre croissant de collaborateurs utilise simultanément son propre ordinateur portable pour un usage professionnel et personnel, une tendance de fond baptisée BYOD (Bring your own device). « La politique de sécurité et les règles de contrôle ne peuvent être les mêmes lorsqu’un utilisateur utilise un périphérique fourni par l’entreprise ou un périphérique qui lui appartient », ajoute Dominique Loiselet.


La prochaine étape majeure dans l’extension de l’espace des noms de domaines Internet est l’arrivée imminente des nouveaux domaines génériques de premier niveau ou « gTLD », generic Top-Level Domain. Cette évolution impose une grande vigilance à tout responsable d’une marque. Une lecture attentive de ce qui suit s’impose. Ce que vous y apprendrez peut éviter bien des soucis.


L’informatique nomade se banalise, ce qui accroît les besoins de sécurisation. Pour répondre à ces derniers, les prestataires spécialisés multiplient les offres désormais souvent accessibles dans le « Cloud ». Difficulté, ces offres externalisées restent difficiles à appréhender et n’excluent pas de sécuriser en interne. Quelques repères pour s'y retrouver.

Pour les entreprises, la banalisation des tablettes, des iPad, et autres terminaux mobiles rime avec une aggravation du risque de perte ou de vol d’informations importantes. Pour répondre à ces nouveaux besoins et développer leurs services, des prestataires spécialisés proposent une offre diversifiée autour de la sécurité. Une offre de plus en plus souvent placée sous le signe du « Cloud », c'est-à-dire externalisée, et qui est censée tout prendre en compte. Mais confier la totalité de son informatique à un prestataire externe nécessite d’apporter un soin particulier pour vérifier si le service est bien en adéquation avec le besoin. Une démarche qui porte autant sur l’offre que sur la demande. En matière de Cloud, « les demandes des responsables informatiques sont parfois excessives. Ils exigent une sécurité disproportionnée avec la valeur des données à protéger et sans rapport avec le niveau de sécurité existant pour leur informatique interne », décrit Alain Rabary, PDG de Val Informatique, un éditeur de logiciel en mode SaaS (Software as a Service). En outre, cette exter­nalisation n’empêche pas d’avoir à sécuriser a minima sa propre informatique. Quelques pistes pour s'y retrouver.


Page 8 sur 11

Annonces

V3 Banniere

Le magazine digital

Inscrivez-vous à notre édition digitale pour feuilleter gratuitement le prochain numéro

inscrit.png   

Paru le 4 mars 2024
GPO Magazine N°113
Demandez votre exemplaire au service Vente au numéro

Lire l'extrait GPO 113.png

Paru le 27 novembre 2023
Édition Spéciale Transformation digitale
Recevez-le dès aujourd'hui !
Abonnez-vous à l'année en cliquant ici

Vignette Lire un extrait HS Transfo Digitale.png

Livres Blanc et E-book

Le Système d'Exploitation Hybride Windows 11 de Microsoft Booste la Productivité et la Sécurité en Entreprise
Microsoft a récemment dévoilé Windows 11, son dernier système d'exploitation, qui s'adapte parfaitement au mode…
Quelle stratégie pour établir une relation commerciale durable en Allemagne : un guide pour les dirigeants d’entreprises françaises
L'Allemagne, premier partenaire commercial de la France, demeure un marché d'exportation incontournable pour les entreprises…
Comment favoriser sa transition vers une économie mondiale durable ?
La CSRD contribue à l’objectif de l’Union européenne de promouvoir une économie durable et responsable,…
Plus de livres blanc

Webinaires

Facturation Électronique 2024 : une opportunité de performer pour les entreprises !
Une enquête de Wax Digital a révélé que 70 % des professionnels de la comptabilité…
Comment faire prospérer son entreprise dans la conjoncture actuelle ?
Pour accompagner les entreprises au plus près de leurs préoccupations, les experts de KPMG, Crédit…
Comment aborder la fin du « quoi qu’il en coûte » ?
Symboles du « quoi qu'il en coûte » comme réponse au Covid-19, les prêts garantis…
Plus de webinaires

Services aux entreprises

 

è  DÉMATÉRIALISATION DES FACTURES : Une opportunité de performer pour les entreprises

visuel dématérialisation des factures.jpg

è  BUSINESS FRANCE : Établir des relations commerciales en l'Allemagne

L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la France et représente le plus fort potentiel à l'export de la France à horizon 2025. Ce marché à la fois passionnant et exigeant mérite d'adopter une stratégie durable pour établir une relation commerciale sur le long terme. Tel est l'objectif de ce livre blanc de 64 pages intitulé "Quelle stratégie pour établir une relation commerciale avec l'Allemagne", proposé par Business France et ses partenaires de la Team France, et téléchargeable gracieusement.

 Couverture Livre Blanc Business France Allemagne.png

 

è  SYLOB : ERP pour l'industrie

Anticiper les évolutions industrielles et se projeter dans l'usine intelligente du futur, tels sont les objectifs visés par ce guide pratique de 20 pages à destination des PME intitulé "Industrie 4.0 & ERP", proposé par Sylob et téléchargeable gracieusement.

Couv Sylob CTA.png

 

è  ACROBAT : L'application PDF

Acrobat, l'application PDF n°1 adoptée par + de 5 millions de professionnels dans le monde. Rencontre avec Lofti Elbouhali, spécialiste Adobe chez inmac wstore

GPO Magazine

GPO Magazine, pour Gérer, Prévoir et Optimiser les ressources de l'entreprise est un magazine d'aide à la décision bimestriel, axé sur l'optimisation de la gestion d'entreprise, pour concrètement guider ses lecteurs dirigeants dans leurs réflexions stratégiques, leurs démarches opérationnelles, la gestion de leurs droits et dans le choix de leurs partenaires.

Une ligne éditoriale concrète et pertinente qui conjugue tendances, cas concrèts et témoignages, dossiers d'analyse, dossiers marchés, dossiers métiers, focus, point de droit, point international, point fiscal. Plus des " Avis d'Experts ".

Contactez-nous

Nos autres sites d'information

Twitter - Derniers posts