GPO Magazine : Comment évoluent  la dématérialisation des données et  la facturation électronique ?  
Morgane Quéran : Ces dernières années, nous avons assisté à une nette accélération de ces pratiques dans les entreprises. L'étude récente de l’EESPA, l’Association des prestataires européens de facturation électronique dont fait partie Accelya, montre une progression de 19 % des volumes de facturation en B2B entre 2012 et 2013, de 390 à 463 millions, et jusqu'à 104 % en B2C. Par ailleurs, l'État français lançait en 2012 sa plate-forme de facturation électronique : Chorus Factures. Et, nouveauté, toutes les entreprises facturant vers l'État, mais aussi vers les donneurs d'ordres publics, devront obligatoirement passer par la voie électronique selon un calendrier s'échelonnant du 1er janvier 2017 pour les grosses entreprises, au 1er janvier 2020 pour les TPE.

GPO Magazine : Ces obligations réglementaires s'accompagnent-elles de nouvelles formes de facturation électronique ?  
M. Q. : Depuis la parution du BOI en octobre 2013, la dématérialisation fiscale des factures peut s'effectuer selon trois voies différentes : l'EDI (échange de données informatisé), le PDF signé, ou non signé avec piste d’audit. Chaque entreprise choisit la voie qui convient le mieux à son degré de maturité technologique et informatique, et à celui de ses clients et fournisseurs.

GPO Magazine : Comment dématérialiser ses factures, pour quels avantages ?  
M. Q. : Les avantages sont multiples : productivité, traçabilité des factures, réduction des coûts de traitement, diminution des délais de paiement, etc. Toutefois, l'entreprise devra se faire accompagner par un expert qui suit l’actualité et la législation et qui, grâce à son expérience, pourra assurer sécurité, fiabilité, et conformité fiscale et légale des factures. C’est le rôle d’Accelya qui, dans le même temps, veille à l’interopérabilité avec d’autres acteurs, afin que l'entreprise reçoive et envoie ses factures électroniques en toute fluidité.