La CGPME appelle le gouvernement à entendre ceux qui font l'économie et l'emploi plutôt que de manier l'anathème
Incriminer le manque de patriotisme des patrons qui manifestent en les opposant aux "vrais chefs d'entreprise" fait partie de ces outrances verbales stériles et inutiles qu'un Ministre de la République, fût-il Ministre des Finances, se devrait d'éviter. Il est d'ailleurs à noter que ses foudres sont réservées aux organisations patronales qui s'expriment dans le calme sans porter préjudice, ni gêner les Français. On peut légitimement s'étonner de la mansuétude dont il fait preuve vis à vis de ceux qui bloquent régulièrement le pays.
Quoiqu'il en soit, réduire les acteurs économiques à manifester pour se faire entendre est en effet un échec.
Il convient maintenant, dans l'intérêt de la France, de faire en sorte que les esprits s'apaisent.
Les modalités d'application du compte pénibilité, les nouvelles règles encadrant la transmission des entreprises et l'interdiction d'embaucher à temps partiel moins de 24 heures par semaine, sont considérées comme inapplicables en l'état par les entreprises françaises. Rien en cela de dogmatique. Pourquoi nous fermer la porte sur les doigts ?
Le temps du dialogue constructif doit revenir. Nous y sommes prêts.
La rédaction
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