-          54% des cadres sont attentifs aux opportunités ou en recherche active.
-          40% souhaitent quitter leur entreprise.

Pour faire face à cette éventuelle guerre des talents, les entreprises cherchent à s’adapter et mettent en place des stratégies. Seront-elles suffisantes ? Sont-elles celles attendues alors que 65% des cadres se déclarent stressés dans leur emploi ?

7 dirigeants sur 10 inquiets de la perte de leurs meilleurs talents

Démotivation, chômage, absence de perspective d’évolution professionnelle, gel des salaires, gel ou absence de bonus… autant de facteurs qui poussent les salariés à s’interroger de plus en plus fréquemment sur leur carrière.
C’est ce que l’étude Robert Half laisse à présager en révélant que 72 % des DRH (Directeurs des Ressources Humaines) et 86 % des DAF (Directeurs Administratifs et Financiers) se déclarent préoccupés par le départ de leurs collaborateurs les plus performants. D’ailleurs, 16 % des DRH et 23 % des DAF s’avouent même très préoccupés par cette problématique.

Mobilisation et adaptation des entreprises pour fidéliser les salariés
 
Face à cette inquiétude, la question de la fidélisation des talents est inévitable.
 
Selon les DAF :
-          41 % des entreprises proposent un programme spécifique de formation de développement professionnel ;
-          39 % un programme d’avantages spécifiques ;
-          37 % une hausse de rémunérations (salaires, primes, stock-options).

Viennent ensuite : télétravail et flexibilité des horaires (34 %), gestion de carrière/évolution/plan de succession (32 %), contre-offre (11 %).

« Cette inquiétude est récurrente comme le montrent nos enquêtes menées depuis des années, explique Olivier Gélis, Directeur Général de Robert Half France. Les entreprises doivent à tout prix faire des efforts pour fidéliser leurs meilleurs collaborateurs pour éviter de les perdre. Elles ont raison de penser en premier lieu aux formations, avantages ou hausses des rémunérations qui sont des stratégies payantes à l’heure où le moral des équipes semblent en berne. Il est temps de fidéliser les meilleurs, ceux à qui on demande des efforts et qui sont las du discours convenu de ces dernières années. Il est certain que le marché du recrutement devient plus fluide car un plus grand nombre de cadres et de non-cadres sont prêts à faire évoluer leur carrière chez un autre employeur ».

*Baromètre Viavoice réalisé pour Les Echos, France Info et Le Figaro
**Enquête réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half en juillet 2014 auprès de 200 Directeurs / Responsables des Ressources Humaines (DRH) et 200 Directeurs/Responsables Administratifs et Financiers (DAF)