Télécoms, pétrole, électricité, gaz, nucléaire, énergies renouvelables, santé, transports ou encore biotechnologies sont autant d'exemples concrets de domaines visés par la NSA, et beaucoup sont des OIV (opérateurs d'importance vitale). Aucun secteur n'est épargné par le piratage.

Toutes les entreprises sont concernées. Les TPE et PME, particulièrement, sont très souvent victimes de piratage car contrairement aux grands groupes, elles ne disposent que de très peu de moyens pour se prémunir de ces attaques sans compter le manque d'informations sur les risques encourus.

En 2013, les pertes pour les entreprises françaises étaient estimées à 46.3 milliards d'euros.Ce chiffre est impressionnant et en hausse de 15 % par rapport à 2011.

Autre chiffre parlant, le hacking représente 2,09 % du total des dépenses télécoms des entreprises.

Que ce soit le piratage des données ou celui des lignes téléphoniques, c'est le même système qui est pratiqué. Une fois entré dans le réseau informatique, il est facile de voler les données, de pirater les lignes téléphoniques ou de mettre sur écoute. A titre d'exemple, en un week-end, un entreprise piratée peut se retrouver avec une facture téléphone pouvant aller jusqu'à 50 000 euros.

Les méthodes des hackers sont très simples. Les pirates repèrent et testent pour savoir s'ils pourront hacker le système avant d'attaquer. Le plus souvent, ils opèrent hors des horaires d'ouvertures de l'entreprise, le soir et le week-end et idéalement la veille d'un jour férié qui remplissent les meilleures conditions pour attaquer les systèmes.

Il est regrettable que les entreprises doivent attendre d'être piratées pour se préoccuper de cet enjeu hautement stratégique.