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Baromètre de valorisation des PME : Quelle « juste » valeur donner à l’entreprise non cotée ?

Etudes Écrit par  mardi, 18 mars 2014 16:17 Taille de police Réduire la taille de la police Augmenter la taille de police
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Rapprochement, fusion-acquisition, rachat d’une entreprise familiale… 60 000 entreprises changent de dirigeants chaque année avec toujours la même question : à quel prix revendre ou acheter une PME ?

 
Absoluce, groupement national d’audit et de conseil, en partenariat avec la société InFinancials, publie le baromètre 2013 de valorisation des PME françaises non cotées. Une expertise unique, sans équivalent en France, qui permet une juste valorisation des entreprises non cotées par taille et par secteur d’activité, à partir de 6 indicateurs clés, pour pallier l’absence d’un prix de référence sur le marché.

 

Absoluce : le pionnier de la valorisation des PME non-cotées
 
Le marché financier fournit en continu les marqueurs de valeur des sociétés. Alors même que les PME occupent une part importante de l’économique française, il est impossible de transposer ces marqueurs, sans ajustement, aux sociétés non cotées. Les évaluateurs doivent alors procéder à l’appréciation du risque de non-liquidité spécifique aux entreprises non cotées. Une estimation difficile à opérer qui soulève des difficultés sur la bonne approche à utiliser, et peut engendrer des conflits entre actionnaires et vendeurs.
 
Pour répondre à cette problématique et ainsi apprécier de manière objective la valeur de l’entreprise, Absoluce a mis en place le premier baromètre de valorisation des PME, pour fournir aux professionnels de l’évaluation des indicateurs de références par secteur, activité et taille de l’entreprise.
 
Une approche statistique qui permet de rectifier les multiples issus du marché boursier et de traduire le risque précis pour un actionnaire d’une entreprise non cotée, à partir de 6 indicateurs clés : le beta, le coût des fonds propres, le coût moyen pondéré du capital, le PER, le multiple d’EBIT et le multiple d’EBITDA.

 

FOCUS : Une professionnalisation par l’adaptation des méthodes américaines
Pour déterminer l’ajustement à appliquer à l’entreprise non cotée, Absoluce a développé une méthodologie exclusive basée sur le « Total Beta » importé des Etats-Unis et issu des travaux d’Aswath Damodaran, professeur de Finance au MBA de l’Université Stern de New-York.

 

Des résultats d’évaluation qui fluctuent selon les secteurs et la taille des entreprises
 
L’analyse qui repose sur une étude consécutive de 5 années (de 2008 à 2012) se concentre sur les 14 principaux secteurs économiques* et opère une différenciation en fonction de la taille de l’entreprise définie selon 7 paliers de chiffre d’affaires** (en M€). Elle fait ressortir que les secteurs d’activité ne sont pas exposés de la même manière au risque d’insuffisance de négociabilité des titres.
 
- les secteurs à forte décote : Il s’agit des secteurs en profonde restructuration ou mutation du fait de modifications substantielles du marché. Par exemple, les secteurs de la santé et de l’Oil & Gaz, respectivement en raison du développement des produits génériques et du développement des sources d’énergies alternatives.

 

- les secteurs à faible décote : Il s’agit des secteurs déjà sanctionnés par les marchés et qui ont été au cœur de la crise à l’exemple de l’automobile et de l’immobilier.

 

Autre enseignement du baromètre : plus la société est petite, plus le taux de décote est élevé. Ce constat corrobore les faits : plus la  société est de petite taille, plus les risques sont importants, ce qui justifie une décote complémentaire.

 

Une valorisation plus stable de l’entreprise non cotée
 
Les multiples de valorisation des PME non cotées restent relativement constants, à l’inverse des sociétés cotées dont les multiples de valorisation sont plus sensibles au contexte économique international et de ce fait plus variables.
 
L’impact de la crise a été immédiat pour les sociétés cotées avec une diminution significative de 2009 à 2011, alors que les sociétés non cotées voient leurs multiples de valorisation rester relativement stables (9,66 à 8,70 pour le multiple de résultat net) durant cette période.
 
A rebours, l’année 2011 marque le début d’une détérioration des sociétés non cotées, qui subissent de manière plus atténuée et en décalage les conséquences de la crise économique.

 

 

Méthodologie de l’Etude :
L’étude a été conduite de 2008 à 2012 sur le marché français, en prenant le « CAC ALL TRADABLE » (338 société) comme indice de référence. Des résultats nationaux représentatifs en excluant les banques et les sociétés présentant des « anomalies » fragrantes – résultats négatifs ou coefficients bêta négatifs par exemple.
* Les 14 secteurs économiques : Automobile et équipementiers, Ressources de base et des produits chimiques, Assurance et services financiers, Agroalimentaire, Santé, Industrie et travaux publics, Médias, Pétrole et gaz, Produits domestiques, Immobilier, Commerce de détails, Technologie et télécommunication, Voyages et loisirs, Energies.
** Les 7 tranches de chiffres d’affaires (en M€) : 0 – 20, 20 – 100, 100 – 200, 200 – 500, 500 – 1 000, 1 000 – 10 000, 10 000 et plus.

Lu 19244 fois Dernière modification le mardi, 09 juin 2015 15:05
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