Le pays affiche des performances économiques remarquables avec un taux de croissance annuel moyen de 6,2% sur la période 2006-2012. Les performances commerciales françaises y sont encore modestes : 340 millions d’Euros d’exportations en 2012, 1,5% de part de marché. Les entreprises françaises y sont par ailleurs encore trop peu présentes.

La visite de la Ministre a ainsi permis de remobiliser les entreprises françaises, alors que plusieurs appels d’offres majeurs vont être lancés dans les semaines qui viennent.
-   La construction du port de Duqm, associée à de multiples installations (ville nouvelle, zone franche industrielle etc.), représente au total 20 milliards d’Euros d’investissements.  
-   Le programme ferroviaire, qui doit permettre l’interconnexion du pays à l’ensemble de la péninsule, représente quant à lui 12 milliards d’Euros d’investissements.
-   Le développement touristique du pays, associé à la mise en place d’une programmation stratégique « Vision 2040 », représente également de nombreuses opportunités pour nos entreprises. La Ministre a proposé aux autorités omanaises l’appui de la France dans ce domaine, en mettant en place une déclaration conjointe de partenariat et avec l’appui de l’opérateur de l’Etat en la matière, Atout France.

Nicole BRICQ a également pu mettre en avant la volonté des entreprises françaises d’accompagner le développement de partenariats technologiques et de transferts de savoir-faire, en assistant au lancement officiel du centre de formation entre l’autorité omanaise de l’électricité et le groupe VEOLIA, visant au développement de compétences dans les services aux collectivités (eau, énergie, environnement).

La ministre, aux côtés d’Hervé LE ROY, récemment nommé Haut représentant pour les relations avec les fonds souverains et de la Caisse des Dépôts et Consignations, a également eu l’occasion de rencontrer les dirigeants de trois fonds omanais et de leur proposer la mise en place d’une coopération financière innovante, portant aussi bien sur les investissements croisés que le crédit-export. 

Pour Nicole BRICQ « Nous devons nous intéresser davantage au dynamisme économique du Sultanat d’Oman qui recevait pour la première fois une délégation d’entreprises françaises de cette ampleur. Tourisme, eau, transports…dans tous ces secteurs pour lequel le savoir-faire français est reconnu nous avons résolument une carte à jouer. Il y a une attente omanaise de présence française. Nous avons enclenché une dynamique qui se poursuivra en 2014, notamment par l’intermédiaire d’une mission économique omanaise en France, centrée en grande partie sur le sujet des cosmétiques, de la parfumerie. Et j’espère de bonnes nouvelles pour plusieurs entreprises françaises dans les semaines et mois à venir ».