Les ETI sont au cœur de la politique conduite par la ministre pour rétablir l'équilibre de la balance commerciale. Près des trois-quarts d'entre elles exportent et, tout en ne représentant que 0,2% des entreprises, elles réalisent le tiers des exportations françaises.

Depuis le pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi de novembre 2012, de nombreuses dispositions ont été prises qui bénéficient au développement international des ETI et notamment :

- Un accompagnement ciblé à l'export avec le déploiement des chargés d'affaires internationaux (CAI) UBIFRANCE au sein des directions régionales de Bpifrance. Ils sont aujourd'hui 26 et seront 40 d'ici l'été. Ces CAI proposent un accompagnement personnalisé et dans la durée en s'appuyant sur l'ensemble de l'offre de service d'UBIFRANCE et de ses partenaires. Ils ont un rôle de conseil et en fonction des besoins exprimés par l'entreprise, ils élaborent des préconisations d'accompagnement séquencé sur plusieurs années, avec des prestations à forte valeur ajoutée telles que des analyses comparatives d'opportunité d'implantation géographique, du conseil à l'implantation de filiale ou encore la prise en charge du développement commercial. Fin 2013, un tiers des entreprises ayant bénéficié de cet accompagnement sont des ETI ;

- Des financements simplifiés via le Prêt export créé en mai 2013 et proposé par Bpifrance export¹. Le Prêt export est ainsi le produit unique de financement à l'exportation pour les PME et les ETI. D'un montant compris entre 30.000 et 5 M€, il est accordé en complément d'un prêt bancaire pour les montants supérieurs à 150.000 euros. Une centaine d'entreprises en a bénéficié en 2013 pour un montant d'environ 100 M€ dont une partie apportée par les banques ;

- A la demande de Pierre MOSCOVICI, ministre de l'Economie et des Finances et de Nicole BRICQ, ministre du Commerce extérieur, un mécanisme de prêteur direct au bénéfice des PME et ETI sera mis en place avant l'été. Il offrira des financements export aux PME et ETI sur les contrats qui nécessitent la mise en place de crédits de petits montants, segment sur lequel le marché n'est pas pleinement efficace.

Enfin, l'amélioration des dispositifs de soutien à l'internationalisation des ETI doit s'appuyer sur un renforcement de la connaissance de ces entreprises. C'est pourquoi le ministère du commerce extérieur collabore avec l'ASMEP-ETI à la réalisation d'un observatoire agrégeant l'ensemble des données statistiques concernant les ETI, ainsi que d'une étude sur les liens entre l'internationalisation de ces entreprises et la création d'emplois en France.

Pour Nicole BRICQ « C'est à l'international que nous allons construire les futurs champions français et je suis persuadée que parmi nos ETI se trouve la relève du CAC 40. La priorité est donc de leur donner tous les moyens pour qu'elles puissent grandir et se développer sur les marchés étrangers ».

¹ Label qui fédère Bpifrance, COFACE et UBIFRANCE