VISEO souhaite en effet inscrire en première ligne sa politique RSE (Responsabilité Environnementale et Sociale) et a choisi via ce dispositif de favoriser des modes de déplacement alternatifs.

C’est l’occasion de revenir avec Marie-Clotilde Mangé, Directeur des Ressource Humaines du Groupe VISEO, sur les autres actions menées par le groupe dans le cadre de sa politique RSE.

Une politique environnementale et sociale

« En tant qu’ETI nous avons plusieurs responsabilités à la fois environnementales et sociales. Ainsi notre siège social est certifié NF-HQE, ce qui implique une optimisation des ressources énergétiques et une politique de recyclage de nos déchets, notamment électroniques (D3E). La dématérialisation des tickets restaurants ainsi que des bulletins de paie nous permet de plus de réaliser des économies de papier conséquentes ».

Le souci environnemental se traduit également chez VISEO par un développement significatif du télétravail et des vidéoconférences :

« Nous avons opté depuis deux ans pour une politique active de réduction des déplacements en encourageant et en développant le télétravail, et mis à disposition des moyens de communication à distance tels que Skype ou Jitsi ».

VISEO se veut également être fer de lance dans le soutien aux associations et participe à de nombreux évènements caritatifs tels que la Course de la Jonquille, la Course Odyssea ou encore La Course des Héros, au profit de l’Association Vaincre la Mucoviscidose. Le groupe est également investi dans le soutien à l’association AIRES qui œuvre pour une insertion durable des personnes en situation de handicap mental. Viseo en tant que partenaire privilégié a été récompensé à quatre reprises pour sa participation au Club Entreprise de l’Association.

Responsabiliser le salarié

« Cette implication associative n’est que l’aspect le plus visible de notre action sociale, et ne doit pas occulter le plus important, c'est-à-dire l’encadrement des salariés, précise Marie-Clotilde. Nous avons développé depuis des années un véritable process pour entourer au mieux nos collaborateurs, avec notamment des dispositifs de mentoring et des entretiens réguliers et pointus qui permettent d’évaluer leur bien-être au travail et de valoriser au quotidien leur apport à l’entreprise, notamment à travers la création de nombreux espaces d’échange collaboratifs ».

À ce titre la mise en place de l’indemnisation kilométrique n’est pas seulement un outil de plus destiné à épouser les contours des réformes prises dans le sillage du Grenelle de l’Environnement, elle permet aussi aux salariés de s’auto-responsabiliser et de repenser leur mobilité en termes d’enjeux environnementaux.

« Sur certains de nos sites comme sur celui de Grenoble, ajoute Marie-Clotilde, ce remboursement permet à de nombreux salariés de laisser leur voiture au garage et d’acquérir davantage de mobilité pour des trajets courts, notamment entre la gare et le siège local du groupe. En effet l’indemnisation est cumulable avec la prise en charge des frais de transport en commun lorsque le salarié utilise son vélo pour se rendre vers un arrêt de transport public ou une station de service public de location de vélo ».

Le remboursement est plafonné à 200 € par an : pour être éligible, il suffit au salarié de fournir au service RH une attestation mensuelle indiquant le nombre de km parcourus.

« Bien sûr, ce processus repose entièrement sur la confiance ! sourit Marie-Clotilde. Il ne nous est pas possible de vérifier pour chaque salarié le nombre de kilomètre effectif, mais c’est justement par ce type d’action que nous pouvons diligenter une politique de responsabilisation et un rapport détendu entre collaborateurs ».